Les moissons du futur-2015
Un film de Marie-Monique Robin, 2012, 90 min
Comment nourrir la population mondiale en se tournant vers l’agroécologie ? C’est à cette question que tente de répondre ce documentaire, en menant l’enquête sur quatre continents. S’appuyant sur les témoignages d’experts, d’éleveurs et de cultivateurs, il dresse un bilan de la révolution agricole qui, après un demi-siècle, n’est pas parvenue à nourrir le monde, alors qu’elle a largement participé au réchauffement climatique, épuisant les sols, les ressources en eau et la biodiversité.
Des expériences montrent aujourd’hui que l’agriculture familiale et biologique sur une large échelle est non seulement possible, mais efficace d’un point de vue économique.
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François Warlop – 2015
François Warlop, agronome, chargé de recherche au Groupe de Recherche en Agriculture Biologique depuis 1998, investi plus spécifiquement sur les questions de technologies appliquées à l’agriculture et au vivant. Administrateur de FSC depuis 2003 et de Terre de Liens en région PACA.
Membre fondateur du groupe local “Manger sans paysans ?”, de sensibilisation à la disparition de l’agriculture paysanne, à la financiarisation de l’agriculture moderne.
Programmation 2015
Jeudi 1er octobre 2015 à 20h30 – AVIGNON |
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Projection de “Climatosceptiques, la guerre du climat” de Laure NOUALHAT et Franck GUÉRIN
Débat Avec la participation de Laure NOUALHAT (réalisatrice du film) et de François WARLOP (Fondation Sciences Citoyennes). |
Vendredi 2 octobre 2015 à 20h30 – AVIGNON |
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Projection de “Nature, le nouvel eldorado de la finance” de Sandrine FEYDEL et Denis DELESTRAC
Débat Avec la participation de Virginie MARIS (Philosophe, CNRS) et de François WARLOP (Fondation Sciences Citoyennes). |
Regards sur nos assiettes
Un film de Pierre Beccu, 2015, 75 min
Six étudiants en géographie enquêtent sur l’alimentation. De leur assiette au sol, ils arpentent le territoire pour trouver les réponses là où ils consomment, sans aucun à priori, armés de leur seule curiosité.
Ils découvrent d’une façon spontanée l’innovation et le bons sens des expériences positives au coin de chez eux. En étudiant les impacts de nos choix de consommateurs, ils posent aussi la question de la quête de sens et de la place des jeunes dans le monde à construire.
Paco Pacos, belles bagnoles du Brésil
Un film de Jan Hinrik Drevs, 2004, 43 min
À la fin des années 1980, la fièvre de l’or s’empare de la petite ville de Peixoto, dans le nord-ouest du Brésil. Mais les rivières ne tiennent pas leurs promesses. Les orpailleurs finissent par déserter les lieux, laissant derrière eux de la ferraille et des éléments mécaniques hétéroclites, notamment des pompes à eau.
Jair Graff, un astucieux bricoleur, a alors l’idée de récupérer ces moteurs diesel trois cylindres et d’en équiper des véhicules de fortune tout à fait inédits composés par exemple d’un châssis de Toyota et de sièges de minibus VW. Bientôt, 460 engins sont construits à partir de pièces détachées d’origines diverses.
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Nature, le nouvel eldorado de la finance
Un film de Sandrine Feydel et Denis Delestrac, 2014, 88 min
La course au profit généralisé et le marché global ont largement contribué à la crise écologique actuelle. Pourtant, les mondes de l’économie et de la finance prétendent renverser la tendance et sauver la planète en la protégeant à leur façon, c’est-à-dire avec de l’argent. C’est bien l’émergence d’un nouveau marché, celui de la protection environnementale, que décrypte le documentaire de Sandrine Feydel et Denis Delestrac – l’auteur du Sable, enquête sur une disparition, récemment diffusé par ARTE. Encore embryonnaire il y a quelques années, ce marché est aujourd’hui l’un des plus prometteurs en terme de profit. Son mode de fonctionnement est simple. De plus en plus de sociétés financières ou d’assurances, parfois précédées par les économistes, attribuent un coût à la nature. Combien vaut la forêt d’Amazonie ? Quelle est la valeur marchande de l’incessant labeur de pollinisation accompli par les abeilles ? Jusqu’ici, l'”invisibilité économique” de la nature ne jouait pas en sa faveur : les marchés n’aiment ni l’abondance ni la gratuité. Mais avec la raréfaction des ressources et la disparition programmée de certaines espèces, l’équation a changé. La loi de l’offre et de la demande peut maintenant s’appliquer aux richesses naturelles. Ainsi, des banques et des fonds d’investissements, pourtant responsables de la dernière crise financière en date, achètent d’immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales menacées. Monétarisées et financiarisées, ces réserves sont ensuite transformées en produits boursiers possiblement spéculatifs. On peut donc acheter des actions “mouche”, “orang-outan” ou “saumon”. En investissant dans ces titres, les entreprises polluantes obtiennent des “certificats de bonne conduite” qui les dispensent de suspendre leurs activités les plus néfastes…
Les médicamenteurs
Un film de Stéphane Horel, Annick Redolfi et Brigitte Rossigneux, 2008, 52 min
Le médicament : enfin un domaine où personne ne détrônera la France. Les Français sont-ils vraiment plus malades que le reste de l’humanité ? Ou bien y a-t-il d’autres explications à cette boulimie ? En mêlant interviews de fond et séquences d’animation en pâte à modeler, ce documentaire embarque les téléspectateurs dans le parcours du médicament au sein du système de santé français. Matérialisée par le décor d’une ville médicament, Pharmacity, cette promenade guidée ne néglige aucune étape. Des essais cliniques à la mise sur le marché, de l’évaluation thérapeutique à la fixation du prix, du matraquage marketing aux effets secondaires subis – en bout de chaîne – par les patients, les pouvoirs publics et l’industrie pharmaceutique y sont questionnés sans détours sur leurs responsabilités.
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Le silence des nanos
Un film de Julien Colin, 2004-2008, 74 min
Au fil d’une cyber-enquête virtuelle, de liens en liens, avec des séquences audio-visuelles glanées sur la toile, il dévoile les applications et les implications de ce qu’on présente comme la troisième révolution industrielle.
Le film introduit ainsi des pistes de réflexion, que viennent éclairer quelques interviews, pour fournir au « simple citoyen » des clés pour débattre de ces technologies émergentes qui sont en passe de transformer radicalement la nature, la société et l’homme.