Films
Debout
Un film de Stéphane HASKELL, 2019, 85 min
À 40 ans, Stéphane Haskell, est victime d’une maladie fulgurante et se retrouve paralysé. La médecine le condamne au handicap, mais le yoga lui ouvre un chemin de guérison. Des couloirs de la mort aux USA, aux bidonvilles africains, il se lance alors dans un voyage touchant autour du monde, à la rencontre de ceux qui ont renoué avec la vie grâce au yoga.
“La quarantaine, jeune réalisateur-photographe, je brûle la vie par les deux bouts. Un soir, je me retrouve paralysé, incapable de bouger. Transporté à l’hôpital, on me diagnostique un syndrome de la queue de cheval. Après plusieurs opérations, je réussis péniblement à marcher, perclus de douleurs. Les médecins ignorent eux-mêmes quel avenir se prépare pour moi. Commence alors une lutte, pour me réapproprier mon corps, et un peu de liberté. Des mois de rééducation, des années de souffrance.
Puis, une rencontre change le cours de ma vie. Une rencontre avec le Yoga. Thérèse Poulsen, une professeure me convint de la suivre en Allemagne où elle donne des cours dans un centre spirituel. Elle m’initie aux postures de base et à la philosophie du yoga. Et là, un début de victoire, même infime, une voie s’ouvre devant moi : la guérison est peut-être possible.
De cette rencontre majeure je décide de tenir, de ne pas lâcher, malgré les douleurs chroniques, malgré le découragement, malgré la souffrance. Je me renseigne sur ceux qui ont comme moi, dépassé leur souffrance physique grâce au yoga. L’idée de réaliser un film s’inspirant de ces personnes que le yoga a transformées, révélées à elles-mêmes devient une évidence.” Stéphane Haskell
Gens des blés
Un film d’Harold VASSELIN, 2017, 78 min
Une histoire de blé et d’Homme.
Pierre est biotechnologue, Florent est paysan bio, Isabelle est agronome. Chacun d’eux travaille à la création de nouveaux blés, mais ils le font de manière bien différente…
Quels mondes sèment-ils à l’heure où s’intensifient les mutations agricoles ? Face à des enjeux alimentaires et économiques planétaires, des choix s’imposent, questionnant notre rapport à la plante, à la terre, à la technologie.
Quel blé rêver pour demain ? Pour quelle société ?
Régénération
Un film d’Alex FERRINI, 2018, 86 min
En pleine « vague » du bien-être, de l’alimentation-santé et de la dé-consommation, le nouveau film d’Alex Ferrini interroge notre relation à la nature, à nos pensées, à ce qui nous entoure, à nos intentions et à notre bienveillance envers nous-mêmes. C’est un film apaisant, libérateur. Il nous distancie de la peur d’être différents. Il nous réconcilie avec nos capacités d’amour et d’auto-guérison. Et si nous avions oublié qui nous étions et de quoi notre corps est capable ?
Et si nous le voyions comme étant parfait, digne de confiance ?Et si nous le voyions comme étant parfait, digne de confiance ?
« Régénération » propose des éléments de réponse à travers des témoignages de personnes ayant vécu une régénération physique et psychique. Elles nous livrent leur point de vue sur leur changement de cadre et de philosophie de vie, sur leur relation à la spiritualité, à la nature, à l’alimentation et à la santé. Des scientifiques et des experts apportent leur éclairage sur ce phénomène encore méconnu.
Demain, tous crétins ?
Un film de Sylvie GILMAN & Thierry DE LESTRADE, 2017, 56 min
Baisse du QI, multiplication du nombre d’enfants atteints d’hyperactivité ou souffrant de troubles de l’apprentissage : les tests les plus sérieux révèlent ce qui paraissait inimaginable il y a 20 ans : le déclin des capacités intellectuelles humaines.
Serions nous entrés dans une sorte “d’évolution à l’envers” ? La question est posée par d’éminents chercheurs. Au banc des accusés, les perturbateurs endocriniens qui ont envahi notre quotidien et menacent les cerveaux des bébés. Révélations sur un phénomène inquiétant. (Et conseils pour protéger les générations futures !).
Les sentinelles
Un film de Pierre PÉZERAT, 2016, 91 min
Josette Roudaire et Jean-Marie Birbès étaient ouvriers, en contact avec l’amiante.
Paul François est agriculteur, il a été intoxiqué par un pesticide de Monsanto, le Lasso.
Ils ont rencontré mon père, Henri Pézerat, chercheur au CNRS, qui a marqué leurs vies en les aidant à se battre pour que ces empoisonnements ne restent pas impunis.
Les ouvriers agricoles de la coopérative de Nutréa Triskalia, intoxiqués par des insecticides, n’ont pas connu Henri, mais ils sont le vivant symbole de ceux qu’il a défendus toute sa vie, des sentinelles.
Chacun d’eux raconte, des années 1970 à 2015, les combats menés, l’interdiction de l’amiante, l’attaque de Paul contre Monsanto, avec à chaque fois le rôle décisif joué par Henri. Qu’ils soient ouvriers ou paysan, ils partagent le même sentiment : la justice n’est pas encore passée, ni pour les responsables du grand mensonge de l’amiante, encore moins pour ceux de la catastrophe annoncée des pesticides.”
Le jeûne, une nouvelle thérapie ?
Un film de Sylvie GILMAN et Thierry de LESTRADE, 2006, 52 min
“C’est un peu comme si, chaque jour, une tour du World Trade Center s’écroulait en une boule de feu”. C’est par une image saisissante que Clifton Leaf, sur le toit de son mmeuble new-yorkais, dépeint la réalité du cancer dans son pays. L’image fait frémir, les chiffres en donnent la mesure : au cours de sa vie, un homme sur deux est confronté à la maladie, une femme sur trois… Le cancer est aujourd’hui une épidémie qui ne cesse de s’étendre, il est devenu le premier problème de santé publique du monde industrialisé. Qui aurait pu penser, il y a trente-cinq ans, que nous serions confronté à une telle situation ? L’heure était aux discours optimistes, aux déclarations fracassantes. Quand le 23 décembre 1971, Nixon lance solennellement “la guerre au cancer”, il débloque des millions de dollars pour la recherche. Son but : terrasser le mal avant le bicentenaire de la déclaration d’indépendance, en 1976. La course était lancée, mais la course était marquée du péché d’orgueil. Car le temps de la recherche n’obéit pas aux impératifs de l’agenda politique et la chronique d’une victoire annoncée s’est transformée en cruelle leçon d’humilité.
Près de quatre décennies plus tard, les soins apportés aux malades sont mieux adaptés certes, les traitements moins lourds, la connaissance de la maladie infiniment plus précise… mais la recherche du traitement “miracle” n’a pas abouti. L’humilité conduit donc à interroger cette stratégie du “tout-thérapeutique” pour lutter contre le cancer. D’autres voix, d’autres scientifiques, se font entendre : au lieu de tout miser sur la recherche de nouveaux traitements, ils s’interrogent sur les causes du cancer et réclament une véritable prise en compte des facteurs de risques environnementaux. Par ces questions, la guerre contre le cancer a gagné un autre front. Avec ceux qui l’animent, le cancer quitte la sphère de santé publique pour devenir un problème de société . Doit-on changer l’homme (son comportement, ses gènes…) ou bien doit-on changer la société (l’environnement) : question cruciale pour le siècle qui s’ouvre.
L’horizon des possibles
Un film de Catherine GUÉNEAU et Gérard LEBLANC, 2017, 68 min
Pour se développer, le maraîchage biologique doit affronter et résoudre plusieurs problèmes : la mise en relation des producteurs et des consommateurs à travers des circuits courts ; l’autonomie en matière de semences ; la création ou la recréation d’écosystèmes fondés sur la biodiversité (permaculture) ; les choix les mieux adaptés au travail du sol ; les associations de cultures envisagées à la fois dans l’espace et dans le temps ; des formes nouvelles d’organisation du travail et de coopération.
Sur toutes ces questions, le film propose un « horizon des possibles » étayé à la fois sur la tradition et sur l’innovation. Il présente des pratiques et des pistes de réflexion qui permettent d’avancer des éléments de réponses.
Le film a été réalisé principalement en Alsace, dans des fermes anciennes (ferme Pülvermuhle avec Freddy et Dany Schmidt, les Chants de la terre à Colmar avec Guillaume Goepp) ou plus récentes (Jean Becker et Annick Riehl à Ingwiller). Il questionne également l’expérience de longue date du semencier-maraîcher bourguignon Yannick Loubet ainsi que la pratique permaculturelle de la ferme du Bec Hellouin (avec Perrine et Charles Hervé Gruyer et le chercheur François Léger) et la démarche expérimentale du lycée de Pflixbourg (avec Guillaume Delaunay et Pierre Eichenlaub).