Posts tagged Cancer

Debout

Un film de Stéphane HASKELL, 2019, 85 min

Debout

À 40 ans, Stéphane Haskell, est victime d’une maladie fulgurante et se retrouve paralysé. La médecine le condamne au handicap, mais le yoga lui ouvre un chemin de guérison. Des couloirs de la mort aux USA, aux bidonvilles africains, il se lance alors dans un voyage touchant autour du monde, à la rencontre de ceux qui ont renoué avec la vie grâce au yoga.
“La quarantaine, jeune réalisateur-photographe, je brûle la vie par les deux bouts. Un soir, je me retrouve paralysé, incapable de bouger. Transporté à l’hôpital, on me diagnostique un syndrome de la queue de cheval. Après plusieurs opérations, je réussis péniblement à marcher, perclus de douleurs. Les médecins ignorent eux-mêmes quel avenir se prépare pour moi. Commence alors une lutte, pour me réapproprier mon corps, et un peu de liberté. Des mois de rééducation, des années de souffrance.
Puis, une rencontre change le cours de ma vie. Une rencontre avec le Yoga. Thérèse Poulsen, une professeure me convint de la suivre en Allemagne où elle donne des cours dans un centre spirituel. Elle m’initie aux postures de base et à la philosophie du yoga. Et là, un début de victoire, même infime, une voie s’ouvre devant moi : la guérison est peut-être possible.
De cette rencontre majeure je décide de tenir, de ne pas lâcher, malgré les douleurs chroniques, malgré le découragement, malgré la souffrance. Je me renseigne sur ceux qui ont comme moi, dépassé leur souffrance physique grâce au yoga. L’idée de réaliser un film s’inspirant de ces personnes que le yoga a transformées, révélées à elles-mêmes devient une évidence.” Stéphane Haskell

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Le jeûne, une nouvelle thérapie ?

Un film de Sylvie GILMAN et Thierry de LESTRADE, 2006, 52 min

Le jeûne, une nouvelle thérapie ?

“C’est un peu comme si, chaque jour, une tour du World Trade Center s’écroulait en une boule de feu”. C’est par une image saisissante que Clifton Leaf, sur le toit de son mmeuble new-yorkais, dépeint la réalité du cancer dans son pays. L’image fait frémir, les chiffres en donnent la mesure : au cours de sa vie, un homme sur deux est confronté à la maladie, une femme sur trois… Le cancer est aujourd’hui une épidémie qui ne cesse de s’étendre, il est devenu le premier problème de santé publique du monde industrialisé. Qui aurait pu penser, il y a trente-cinq ans, que nous serions confronté à une telle situation ? L’heure était aux discours optimistes, aux déclarations fracassantes. Quand le 23 décembre 1971, Nixon lance solennellement “la guerre au cancer”, il débloque des millions de dollars pour la recherche. Son but : terrasser le mal avant le bicentenaire de la déclaration d’indépendance, en 1976. La course était lancée, mais la course était marquée du péché d’orgueil. Car le temps de la recherche n’obéit pas aux impératifs de l’agenda politique et la chronique d’une victoire annoncée s’est transformée en cruelle leçon d’humilité.
Près de quatre décennies plus tard, les soins apportés aux malades sont mieux adaptés certes, les traitements moins lourds, la connaissance de la maladie infiniment plus précise… mais la recherche du traitement “miracle” n’a pas abouti. L’humilité conduit donc à interroger cette stratégie du “tout-thérapeutique” pour lutter contre le cancer. D’autres voix, d’autres scientifiques, se font entendre : au lieu de tout miser sur la recherche de nouveaux traitements, ils s’interrogent sur les causes du cancer et réclament une véritable prise en compte des facteurs de risques environnementaux. Par ces questions, la guerre contre le cancer a gagné un autre front. Avec ceux qui l’animent, le cancer quitte la sphère de santé publique pour devenir un problème de société . Doit-on changer l’homme (son comportement, ses gènes…) ou bien doit-on changer la société (l’environnement) : question cruciale pour le siècle qui s’ouvre.

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