Le Bonheur au travail-2016

Un film de Martin MEISSONNIER, 2014, 84 min

Malgré le marasme ambiant qui paralyse le monde du travail, certains chefs d’entreprise ont préféré innover plutôt que de licencier. Un grand bol d’air, qui remet l’homme au centre de la production.Qui, aujourd’hui, peut se vanter d’être heureux sur son lieu de travail ? Certainement pas les 31% de salariés “activement désengagés”, qui ont une vision négative de leur entreprise et peuvent aller jusqu’à lutter contre les intérêts de cette dernière. Inspiré de l’armée, le modèle d’organisation du travail, visant à contrôler l’ensemble des salariés en leur attribuant des tâches limitées, a peu changé depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, employeurs comme employés doivent s’accommoder d’un système archaïque qui ne correspond plus à personne : ni efficace, ni rentable. Toutefois, au milieu de l’apathie générale créée par ce dérèglement, certains refusent la fatalité et travaillent à l’entreprise du futur.

Métro, boulot, bingo

Que peuvent avoir en commun le ministère de la Sécurité sociale belge, le géant indien HCL et Chronoflex à Nantes, leader en France du dépannage de flexibles hydrauliques ? Toutes sont des entreprises “libérées”. Leur principe : la suppression de toute hiérarchie intermédiaire doublée d’une autonomie totale des salariés à propos des décisions prises pour améliorer leur productivité. Par ailleurs, ces entreprises ne sont pas cotées en bourse alors que leurs leaders sont choisis par les salariés. Et cela marche : leur croissance est relancée de manière assez spectaculaire ; les bonus, augmentations et dividendes ne tardent pas à tomber. Martin Meissonnier filme les femmes et les hommes qui, les premiers, et malgré le pessimisme général, ont su sortir du cadre établi pour inventer de nouvelles formules. Une bouffée d’air frais bienvenue.

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Le potager de mon grand-père

Un film de Martin ESPOSITO, 2016, 76 min

Chez son grand-père, Martin est venu se ressourcer, aider et partager des moments de vie. L’aïeul lui transmettra son savoir, un peu de ses racines et les secrets de ce potager cultivé par amour pour sa femme disparue. Issu de cette génération fast-food, Martin prendra conscience de la valeur de ce précieux héritage. C’est un hymne à la vie et à cette nature que nous devons protéger.
 
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Les apprentis sorciers du climat-2016

Un film de Pierre Oscar LEVY, 2015, 83 min

Vincent-Shaefer-copyright

Pour stopper le réchauffement de la planète, des scientifiques proposent de modifier le climat. Une enquête remarquable sur une alternative inquiétante à la diminution d’émissions de CO2.Stimuler le plancton, repeindre les toits en blanc, envoyer des miroirs dans l’espace… : des lubies ? Non, la géo-ingénierie. Ces techniques plus ou moins fantaisiste, visent à modifier le climat afin d’enrayer le réchauffement de la planète. Longtemps, les scientifiques se sont refusé à mentionner ce plan B parce qu’ils pensaient qu’il détournerait le monde politique du plan A (limiter les émissions de gaz à effet de serre). Autrefois décrié, il opère aujourd’hui un retour en force.

Les recherches les plus avancées se proposent d’imiter l’effet des éruptions volcaniques en pulvérisant des particules refroidissantes dans la stratosphère. Pour l’instant, ces expériences restent confinées en laboratoire. Mais jusqu’à quand ? Aux États-Unis, la géo-ingénierie séduit les milieux conservateurs, ceux-là mêmes qui nient le lien entre le réchauffement climatique et l’activité humaine. Cette solution présente, il est vrai, des avantages : elle évite de se mettre les industries polluantes à dos, d’imposer de nouvelles taxes, de changer nos modes de vie, et crée du business. Mais des scientifiques prédisent des effets dévastateurs en cascade : augmentation des pluies, suppression de la mousson, désertification…

Course à l’arme météorologique

Ce documentaire réunit de nombreux experts, partisans ou critiques à l’égard de la manipulation du climat : scientifiques, journalistes, lobbyistes, historiens, “géo-ingénieurs”, exposant placidement des projets qui font froid dans le dos… À l’aide d’un riche fonds d’archives, le film se penche sur l’histoire ahurissante de ces techniques qui ont pris leur essor durant la course à l’armement de la guerre froide, brossant au passage le portrait d’Edward Teller, qui a inspiré le docteur Folamour de Stanley Kubrick. Ce dernier pensait, notamment, régler le problème de la sécheresse californienne par une explosion nucléaire…

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Les bébés de l’amour et de la science-2016

Un film de Jackie BASTIDE, 2008, 66 min

Ce film raconte l’aventure palpitante, pleine de rêves, d’espoirs et d’effrois que furent les trois décennies pionnières de l’Assistance Médicale à la Procréation, l’une des plus grandes découvertes de notre temps.

L’histoire débute le 25 juillet 1978 en Angleterre avec la naissance de Louise Brown, premier bébé-éprouvette au monde conçu par fécondation in vitro. L’événement provoque un véritable choc planétaire. Quatre ans plus tard, Amandine voit le jour et devient le premier bébé-éprouvette né en France.

Ce ne sont que les prémices d’une épopée pleine de stupeur et de rebondissements. Les biologistes et les médecins à l’origine de ces grands évènements révèlent le chemin parcouru depuis trente années, avec les anecdotes, les détails, les émotions mais aussi les questionnements engendrés à chaque étape par cette immense avancée scientifique et humaine.

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Les petits gars de la campagne-2016

Un film d’Arnaud BRUGUIER, 2014, 80 min

En cinquante ans, l’agriculture française a changé du tout au tout. Une transformation radicale inédite dans l’histoire qui entraîna de profondes mutations économiques, sociales et environnementales.

Derrière cette révolution restée silencieuse, il y a la PAC, la Politique Agricole Commune dont tout le monde a entendu parlé sans la connaître vraiment. Elle a pourtant bouleversé la vie de millions d’individus en modelant leur alimentation, leurs paysages, leur quotidien.

“Les petits gars de la campagne” plonge au coeur de cette volonté politique initiée à l’échelle européenne il y a 60 ans, avec l’ambition de contribuer à remettre l’agriculture au coeur d’un débat public dont elle a été écartée pendant trop longtemps.

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Ma petite planète chérie-2016

Un film de Jacques-Rémy GIRERD, 2010, 44 min

Jacques-Rémy GIRERD : “Les questions liées aux conséquences des activités humaines sur la nature sont traitées habituellement en négatif dans les médias : pollutions, dérèglements climatiques, espèces en voie de disparition, déchets exponentiels, raréfaction de l’eau, santé… Pas facile d’appréhender l’avenir de façon optimiste !

Avec “Ma petite planète chérie”, j’aborde la protection de notre environnement d’une autre façon, avec humour et poésie, au travers d’histoires courtes pleines de charme. Le film distille des messages légers, positifs tout en invitant le public, et notamment les jeunes, à réduire leur impact écologique. Le changement de nos comportements ne passe-t-il pas par nos enfants ?

Depuis largement avant le Grenelle de l’Environnement, “Ma petite planète chérie” trace le chemin de l’écoresponsabilité. Elle apporte sa petite pierre au débat universel pour la sauvegarde de notre bien le plus cher. Aujourd’hui le cinéma lui offre une nouvelle résonance, joyeuse, positive et pleine de promesses.

Une chanson revient, les enfants la retiennent vite, la chantent gaiement, tous ensemble. Les salles se transforment en réjouissantes chorales improvisées. C’est unique ! Jubilatoire ! La vie est à son comble, j’en redemande.

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Maladies à vendre-2016

Un film de Anne GEORGET et Mikkel BORCH-JACOBSEN, 2011, 52 min

Jusque dans les années 70, l’industrie pharmaceutique créait des médicaments pour guérir des maladies. Depuis, pour répondre à l’obligation d’un retour sur investissement immédiat, l’industrie pharmaceutique en vient à créer des maladies pour vendre des médicaments. Du cholestérol trop élevé à la dysfonction érectile en passant par la dépression et le trouble bipolaire, « Maladies à vendre » démonte les stratégies mises en oeuvre par l’industrie pharmaceutique, avec la complicité plus ou moins passive des experts médicaux et des autorités de santé, pour tous nous transformer en malades, c’est-à-dire en consommateurs de médicaments. Cette promotion de maladies, appelée « condition branding » par les spécialistes, est en passe de changer la médecine moderne en une vaste entreprise de marketing où la science est mise au service de l’industrie et non plus des patients.

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