Films
Le Sacrifice
Un film de Wladimir TCHERTKOFF & Emanuela ANDREOLI, 23 min
Son titre : « Le Sacrifice ». Il dure 23 minutes. Il est affecté en son début de commentaires en partie erronés qui sonnent comme un avatar de la propagande de guerre du gouvernement soviétique à savoir de donner à croire que le sacrifice des hommes était urgent et nécessaire pour éviter une monstrueuse explosion atomique secondaire. Je me suis toujours insurgé contre cette interprétation sans queue ni tête sur le plan scientifique visant à exonérer les responsables de leur décision de remettre en service la centrale le plus rapidement possible, ce qui supposait, par manque de matériel adéquat, de tout faire à la main. Les réacteur 1 et 2 ont été remis en service dès décembre 1986 et le N° 3, adjacent au bloc 4 détruit, à la fin de l’année 1987. Des records absolus !
Programmation 2017
26 octobre 2017 à 20h – VILLENEUVE D’ASCQ (59) |
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Projection suivie d’un débat
Avec la participation de Yves LENOIR (Enfants de Tchernobyl Belarus). |
Le Semeur
Un film de Julie PERRON, 2012, 80 min
Le portrait d’un artiste et producteur de graines, Patrice Fortier, qui par passion et expérience préserve la biodiversité végétal.
Mainmise sur les villes
Un film de Claire LABOREY, 2015, 52 min
Où en est la démocratie urbaine ? De Paris à Istanbul en passant par Berlin ou Copenhague, ce film interroge la manière dont se construit la ville et la place qu’y occupent les citoyens.Ces dernières années, partout en Europe, des milliers d’habitants sont descendus dans la rue pour remettre en cause la représentation politique, mais aussi défendre le droit à l’espace urbain. L’hyperurbanisation à coup de bulldozer et les expropriations massives imposées par les autorités publiques stambouliotes expliquent en partie la révolte de la place Taksim. Plus près de nous, l’installation d’un Ikea dans le centre-ville de Hambourg ou la construction d’un gigantesque centre commercial, portée par Auchan pour le projet du Grand Paris, arrangent les pouvoirs publics, qui n’ont plus les moyens d’investir dans l’espace urbain. Ces exemples charrient leur lot d’interrogations sur l’état de la démocratie urbaine aujourd’hui : comment la ville se transforme-t-elle et quelle place y occupent les citoyens ? Les habitants ont-ils leur mot à dire face aux technocrates, politiques, urbanistes et promoteurs qui façonnent les métropoles ? Les pouvoirs publics sont-ils toujours garants d’une ville ouverte et accessible ?
Contre-pouvoir
De Berlin à Copenhague en passant par Londres ou Toulouse, un voyage émaillé de rencontres avec des experts (la chercheuse Anna Minton, les architectes-urbanistes Jan Gehl et Frédéric Bonnet, le philosophe Thierry Paquot…). Ils décryptent les rapports de force à l’œuvre et s’interrogent sur la constitution de contre-pouvoirs.
Ma petite planète chérie
Un film de Jacques-Rémy GIRERD, 2010, 44 min
Jacques-Rémy GIRERD : “Les questions liées aux conséquences des activités humaines sur la nature sont traitées habituellement en négatif dans les médias : pollutions, dérèglements climatiques, espèces en voie de disparition, déchets exponentiels, raréfaction de l’eau, santé… Pas facile d’appréhender l’avenir de façon optimiste !
Avec “Ma petite planète chérie”, j’aborde la protection de notre environnement d’une autre façon, avec humour et poésie, au travers d’histoires courtes pleines de charme. Le film distille des messages légers, positifs tout en invitant le public, et notamment les jeunes, à réduire leur impact écologique. Le changement de nos comportements ne passe-t-il pas par nos enfants ?
Depuis largement avant le Grenelle de l’Environnement, “Ma petite planète chérie” trace le chemin de l’écoresponsabilité. Elle apporte sa petite pierre au débat universel pour la sauvegarde de notre bien le plus cher. Aujourd’hui le cinéma lui offre une nouvelle résonance, joyeuse, positive et pleine de promesses.
Une chanson revient, les enfants la retiennent vite, la chantent gaiement, tous ensemble. Les salles se transforment en réjouissantes chorales improvisées. C’est unique ! Jubilatoire ! La vie est à son comble, j’en redemande.”
Les apprentis sorciers du climat-2017
Un film de Pierre-Oscar LEVY, 2015, 83 min
Pour stopper le réchauffement de la planète, des scientifiques proposent de modifier le climat. Une enquête remarquable sur une alternative inquiétante à la diminution d’émissions de CO2.Stimuler le plancton, repeindre les toits en blanc, envoyer des miroirs dans l’espace… : des lubies ? Non, la géo-ingénierie. Ces techniques plus ou moins fantaisiste, visent à modifier le climat afin d’enrayer le réchauffement de la planète. Longtemps, les scientifiques se sont refusé à mentionner ce plan B parce qu’ils pensaient qu’il détournerait le monde politique du plan A (limiter les émissions de gaz à effet de serre). Autrefois décrié, il opère aujourd’hui un retour en force.
Les recherches les plus avancées se proposent d’imiter l’effet des éruptions volcaniques en pulvérisant des particules refroidissantes dans la stratosphère. Pour l’instant, ces expériences restent confinées en laboratoire. Mais jusqu’à quand ? Aux États-Unis, la géo-ingénierie séduit les milieux conservateurs, ceux-là mêmes qui nient le lien entre le réchauffement climatique et l’activité humaine. Cette solution présente, il est vrai, des avantages : elle évite de se mettre les industries polluantes à dos, d’imposer de nouvelles taxes, de changer nos modes de vie, et crée du business. Mais des scientifiques prédisent des effets dévastateurs en cascade : augmentation des pluies, suppression de la mousson, désertification…
Course à l’arme météorologique
Ce documentaire réunit de nombreux experts, partisans ou critiques à l’égard de la manipulation du climat : scientifiques, journalistes, lobbyistes, historiens, “géo-ingénieurs”, exposant placidement des projets qui font froid dans le dos… À l’aide d’un riche fonds d’archives, le film se penche sur l’histoire ahurissante de ces techniques qui ont pris leur essor durant la course à l’armement de la guerre froide, brossant au passage le portrait d’Edward Teller, qui a inspiré le docteur Folamour de Stanley Kubrick. Ce dernier pensait, notamment, régler le problème de la sécheresse californienne par une explosion nucléaire…
L’urgence de ralentir
Un film de Philippe BORREL, 2014, 85 min
Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d’initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
“Course suicidaire et inconsciente”, selon Edgar Morin, l’accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
Reprendre le contrôle
Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l’ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l’économie… À rebours du “train fou” du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.
L’urgence de ralentir-2017
Un film de Philippe BORREL, 2014, 85 min
Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d’initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
“Course suicidaire et inconsciente”, selon Edgar Morin, l’accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
Reprendre le contrôle
Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l’ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l’économie… À rebours du “train fou” du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.