Films

L’intérêt général et moi-2016

Un film de Sophie METRICH et Julien MILANESI, 2016, 82 min

Une autoroute construite mais vide (l’A65 Langon-Pau), un projet ferroviaire pharaonique (la LGV GPSO), un projet d’aéroport vieux de plus de 40 ans (Notre Dame des Landes). Sous ces infrastructures, des vies, des territoires, des espaces naturels sacrifiés ou devant l’être, au nom de l’intérêt général. Mais qui détermine l’intérêt général ? Comment ? Un film sur la démocratie des grands projets, sur la façon dont on prend et ressent ce type de décisions, aujourd’hui, en France.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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La fille de Brest-2016

Un film de Emmanuelle BERCOT, 2016, 128 min

Dans son CHU de Brest, une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d’un médicament autorisé sur le marché. Elle va se battre pour faire triompher la vérité.

L’histoire d’Irène Frachon, à l’origine de la découverte du scandale du Médiator.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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La supplication-2016

Un film de Pol CRUCHTEN, 2016, 86 min

Ce film ne parle pas de Tchernobyl, mais du monde de Tchernobyl dont nous ne connaissons presque rien. Des témoignages subsistent : des scientifiques, des enseignants, des journaliste, des couples, des enfants,… Ils évoquent ce que furent leur quotidien, et puis la catastrophe.

Leurs voix forment une longue supplication, terrible mais nécessaire qui dépasse les frontières et nous amène à nous interroger sur notre condition.

D’après le livre de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015
 
 
 
 
 
 
 
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La voix du vent – Semences de transition-2016

Un film de Carlos PONS, 2012, 90 min

Jean-Luc Danneyrolles, agriculteur de Provence et Carlos Pons, réalisateur Espagnol, organisent un voyage vers Grenade à la rencontre du mouvement social alternatif, entre agro-écologie et changement de paradigme. Ils partent lors des grands froids de février 2012, avec pour tout moyen d’échange et seule richesse des semences paysannes.

Le témoignage d’un mouvement qui prend de l’ampleur. Un autre monde est en marche, ici et maintenant.
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Le Bonheur au travail-2016

Un film de Martin MEISSONNIER, 2014, 84 min

Malgré le marasme ambiant qui paralyse le monde du travail, certains chefs d’entreprise ont préféré innover plutôt que de licencier. Un grand bol d’air, qui remet l’homme au centre de la production.Qui, aujourd’hui, peut se vanter d’être heureux sur son lieu de travail ? Certainement pas les 31% de salariés “activement désengagés”, qui ont une vision négative de leur entreprise et peuvent aller jusqu’à lutter contre les intérêts de cette dernière. Inspiré de l’armée, le modèle d’organisation du travail, visant à contrôler l’ensemble des salariés en leur attribuant des tâches limitées, a peu changé depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, employeurs comme employés doivent s’accommoder d’un système archaïque qui ne correspond plus à personne : ni efficace, ni rentable. Toutefois, au milieu de l’apathie générale créée par ce dérèglement, certains refusent la fatalité et travaillent à l’entreprise du futur.

Métro, boulot, bingo

Que peuvent avoir en commun le ministère de la Sécurité sociale belge, le géant indien HCL et Chronoflex à Nantes, leader en France du dépannage de flexibles hydrauliques ? Toutes sont des entreprises “libérées”. Leur principe : la suppression de toute hiérarchie intermédiaire doublée d’une autonomie totale des salariés à propos des décisions prises pour améliorer leur productivité. Par ailleurs, ces entreprises ne sont pas cotées en bourse alors que leurs leaders sont choisis par les salariés. Et cela marche : leur croissance est relancée de manière assez spectaculaire ; les bonus, augmentations et dividendes ne tardent pas à tomber. Martin Meissonnier filme les femmes et les hommes qui, les premiers, et malgré le pessimisme général, ont su sortir du cadre établi pour inventer de nouvelles formules. Une bouffée d’air frais bienvenue.

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Le potager de mon grand-père

Un film de Martin ESPOSITO, 2016, 76 min

Chez son grand-père, Martin est venu se ressourcer, aider et partager des moments de vie. L’aïeul lui transmettra son savoir, un peu de ses racines et les secrets de ce potager cultivé par amour pour sa femme disparue. Issu de cette génération fast-food, Martin prendra conscience de la valeur de ce précieux héritage. C’est un hymne à la vie et à cette nature que nous devons protéger.
 
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Les apprentis sorciers du climat-2016

Un film de Pierre Oscar LEVY, 2015, 83 min

Vincent-Shaefer-copyright

Pour stopper le réchauffement de la planète, des scientifiques proposent de modifier le climat. Une enquête remarquable sur une alternative inquiétante à la diminution d’émissions de CO2.Stimuler le plancton, repeindre les toits en blanc, envoyer des miroirs dans l’espace… : des lubies ? Non, la géo-ingénierie. Ces techniques plus ou moins fantaisiste, visent à modifier le climat afin d’enrayer le réchauffement de la planète. Longtemps, les scientifiques se sont refusé à mentionner ce plan B parce qu’ils pensaient qu’il détournerait le monde politique du plan A (limiter les émissions de gaz à effet de serre). Autrefois décrié, il opère aujourd’hui un retour en force.

Les recherches les plus avancées se proposent d’imiter l’effet des éruptions volcaniques en pulvérisant des particules refroidissantes dans la stratosphère. Pour l’instant, ces expériences restent confinées en laboratoire. Mais jusqu’à quand ? Aux États-Unis, la géo-ingénierie séduit les milieux conservateurs, ceux-là mêmes qui nient le lien entre le réchauffement climatique et l’activité humaine. Cette solution présente, il est vrai, des avantages : elle évite de se mettre les industries polluantes à dos, d’imposer de nouvelles taxes, de changer nos modes de vie, et crée du business. Mais des scientifiques prédisent des effets dévastateurs en cascade : augmentation des pluies, suppression de la mousson, désertification…

Course à l’arme météorologique

Ce documentaire réunit de nombreux experts, partisans ou critiques à l’égard de la manipulation du climat : scientifiques, journalistes, lobbyistes, historiens, “géo-ingénieurs”, exposant placidement des projets qui font froid dans le dos… À l’aide d’un riche fonds d’archives, le film se penche sur l’histoire ahurissante de ces techniques qui ont pris leur essor durant la course à l’armement de la guerre froide, brossant au passage le portrait d’Edward Teller, qui a inspiré le docteur Folamour de Stanley Kubrick. Ce dernier pensait, notamment, régler le problème de la sécheresse californienne par une explosion nucléaire…

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