Films
Mouton 2.0
Un film de Antoine Costa et Florian Pourchi, 2012, 90 min
Depuis 1er janvier 2012, le puçage électronique des ovins naissants est obligatoire. Pour quel élevage ?
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Nijuman no borei (200 000 fantômes)
Un film de Gabriel Periot, 2007, 11 min
Le 6 août 1945, une bombe atomique à l’uranium 235 est lâchée sur la ville d’Hiroshima. Elle explose en faisant 70 000 morts sur le coup et 200 000 morts au total jusqu’à la fin du XXe siècle. Ce sont ces personnes disparues que désigne le titre du film de Jean-Gabriel Périot bien qu’elles ne soient pas présentes à l’image. “200 000 fantômes”… Dans Hiroshima, une déambulation de 1914 à 2006, en forme de leitmotiv photographique.
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Le Génie Helvétique
Un film de Jean-Stéphane Bron, 2004, 90 min
Au Palais fédéral, derrière les portes de la salle 87, une commission parlementaire est chargée d’élaborer une loi sur le génie génétique. L’accès est interdit au public. Les débats d’une commission doivent rester secrets. Mais rien n’interdit à une équipe de cinéma patiente et curieuse d’attendre, dehors, devant la porte…
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Un monde sans humains ? – 2015
Un film de Philippe Borrel, 2012, 70 min
XXIe siècle. Les machines sont devenues omniprésentes. Des applications robotiques aux nanotechnologies, elles envahissent notre espace. Mais ont-elles pour seul but d’améliorer notre existence ?
Depuis une quinzaine d’années, l’accélération du progrès technique a permis de réaliser des prouesses impensables. Refaire marcher des personnes amputées grâce à une prothèse bionique ou passer un entretien professionnel face à un robot ne relève plus de la science fiction. La technologie est partout. Elle régit nos rapports sociaux et va s’immiscer jusque dans nos corps. Mais jusqu’où laisserons-nous encore aller nos machines ? C’est cette question récurrente, à l’origine de nombreuses oeuvres utopiques, que pose ici Philippe Borrel.
Récits de Fukushima
Une série de 8 films de Alain de Halleux, 2012, 60 min
« Crêperie Bretonne », c’est écrit sur la devanture de ce petit établissement à Sasazuka, un quartier de Tokyo calme et résidentiel. David est Breton. Avec sa femme Eiko, cela fait 5 ans qu’ils travaillent dur pour développer leur affaire. Et ça commençait à bien marcher. Mais ils ont pris une décision très lourde : partir du Japon. Leur fille Yuna a quatre ans. Eiko et David ne veulent pas jouer à la roulette russe.
Si le problème n’était que la radiation, cela serait encore gérable. Tokyo n’est pas Fukushima. Certes certains quartiers sont contaminés, mais la plupart sont sains. Ce qui les a vraiment décidé à tout abandonner c’est surtout la façon dont le gouvernement gère la situation. Les produits alimentaires sont mal tracés. On parle de répartir de façon « équitable » les déchets de la centrale et des travaux de décontamination un peu partout au Japon, y compris dans la baie de Tokyo. Le pays ne semble pas avoir compris que la cinquantaine d’autres réacteurs sont autant de dangers potentiels.
En 2007, suite à un tremblement de terre, la centrale de Kashiwazaki-Kariwa avait déjà fait trembler le Japon. Des fuites importantes de liquide radioactif avaient polluées la mer. Eiko m’a fort éclairé sur le « politiquement correct » au Japon. Il est si difficile dans cette culture d’exprimer des opinions qui vont à l’encontre de celle qui domine. On passe alors très vite pour un traître ou un rebelle. Peut-être cet accident est-il l’occasion pour les Japonais de prendre conscience que chacun se forge son destin, que chacun doit marquer l’Histoire de sa petite pierre en cherchant à élaborer son propre rapport au monde, mais cela ne vaut-il pas également pour nous.
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No Gazaran
Un film de Doris Buttignol et Carole Menduni, 2014, 94 min
Il y a trois ans, des milliers de citoyens découvrent que des permis d’exploration de gaz de schiste ont été accordés dans le plus grand secret.
Ce déni de démocratie provoque alors une mobilisation sans précédent qui enflamme le Sud-Est de la France et fait reculer l’industrie pétrolière. Un rapport de force s’instaure.
Face à la pression du lobby pétrolier sur le gouvernement,
citoyens et élus locaux se préparent à la désobéissance civile. Ils dénoncent l’illusion d’un eldorado financier et les risques sur la santé et l’environnement. Mais de nouveaux forages démarrent.
Cette résistance faite de solidarité, d’imagination et d’intelligence collective sera-t-elle suffisante pour relancer le débat sur la transition énergétique ?